Yawatani
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La cité blanche ambitionne de se doter de nouveaux circuits touristiques afin de mettre en valeur ses sites naturels, culturels et historiques ainsi que ceux de son arrière-pays. C’est ce que viennent d’affirmer les participants à une conférence organisée,

mardi 15 avril, à Asilah, sous le thème «Le tourisme culturel et les enjeux de développement durable». Initiée par la Ligue des acteurs du secteur touristique, cette rencontre s’inscrivait dans le cadre de la seconde édition de la Semaine du tourisme, dont les activités se poursuivent jusqu’au 20 avril.

 

Considérée comme une destination culturelle par excellence, «Asilah est appelée à conjuguer son aspect culturel avec ses potentialités touristiques», indique Abdelghani Ragala, directeur du Conseil régional du tourisme (CRT) Tanger-Tétouan.

Ce dernier poursuit que la ville blanche dispose, en plus de ses remparts, sa médina, ses souks…, de belles plages aussi bien sableuses que rocheuses. «Asilah se distingue aussi par son pittoresque arrière-pays, qui regorge de beaux sites naturels et des vestiges archéologiques et historiques», déclare M. Ragala, faisant remarquer que «la mise en place des circuits touristiques à travers la ville d’Asilah et son arrière-pays vise à mieux tirer parti de leurs paysages historiques et archéologiques non encore exploités».

Intervenant à cette occasion, Dr Abdelouahab Edalhaj, responsable du Master-spécialisé du «Tourisme responsable et développement humain» à l’Université Abdelmalek-Essaadi de Tétouan, souligne que la Vision 2020 met en exergue la culture en tant que produit touristique phare de la région de Tanger-Tétouan, connue par Cap Nord. L’enjeu est de capitaliser sur «ses nombreux atouts pour promouvoir le tourisme culturel dans la région», affirme Dr Edalhaj.

L’intervenant souligne la nécessité d’encourager l’investissement pour la promotion de l’offre culturelle dans la région. Le développement du tourisme culturel passe, entre autres, par «la formation et la mise en place des circuits et d’itinéraires touristiques», ajoute Dr Edalhaj.

Outre l’absence d’une politique de promotion touristique, Asilah souffre du manque d’infrastructures touristiques. Du fait que la ville ne compte qu’une dizaine d’établissements d’hébergement hôtelier et touristique classés. Il s’agit de deux hôtels de 3*, deux autres de 2* et une unité hôtelière de 1* ainsi que deux maisons d’hôtes de deuxième catégorie et autant de résidences hôtelières de deuxième catégorie.

Najat Faissal

 

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