Yawatani

Après plus d'une décennie de vaches maigres qu'a connu notre football, la fédération royale marocaine s'est résolument décidée à surfer sur la régularité, voie essentielle censée nous mener vers le haut niveau. Un objectif qui ne peut être atteint que sur la base d'une direction technique nationale bien ancrée sur son socle, qui définit, construit, façonne et stimule les aspects du football "made in morocco". Pour diriger cette entreprise, la FRMF a nommé en août 2014, Nasser Larguet, un des éminents techniciens à l'échelle internationale, le plus expérimenté et le mieux armé pour mener à bien cette tâche de haute importance, et ce après avoir dirigé l'académie Mohamed VI. Le directeur technique national revient, dans une interview exclusive accordée à Mountakhab.net sur le bilan des 9 mois de travail, les pôles de la DTN, la collaboration entre les entraineurs nationaux et l'avenir du football marocain. L'entretien...

Mountakhab.net: Vous êtes en place depuis 9 mois. Pouvez-vous nous donner un bilan du travail effectué?
Nasser Larguet:
 Depuis le début, en août, mon rôle était double. C'est à dire; observer le fonctionnement et prendre la température de la direction technique nationale dans toutes ses composantes. Ce n'est pas toujours simple, sachant que c'est une nouveauté pour moi, parce que j'ai toujours été formateur dans des clubs et ensuite à l'académie Mohammed V de football. La direction technique nationale nécessite une disponibilité surtout pour voir le fonctionnement de chacun, car ce n'est pas comme dans un club, là c'est un devoir national.
Pour cela, j'ai mis en place trois départements qui me paraissaient importants pour notre football. Un pôle qui s'appelle, "le développement des pratiques" sur le plan national à travers les ligues, les clubs amateurs et des structures similaires. Ce département était nouveau, donc il fallait accompagner les cadres qui étaient avec nous, voir comment ils se comportaient, comment ils travaillaient. Il y a aussi le deuxième pôle que nous avons appelé "Département de haut niveau", dans lequel il y a le suivi des centres de formation, la préparation de la construction des futurs centres fédéraux et bien sûr les sélections nationales, alors que le troisième département, qui lui existait déjà, c'est "la formation des cadres".
Donc sur les neuf mois, il y a eu de bonnes et de moins bonnes choses. Par contre il y a eu beaucoup de choses de faites dans le secteur du "Développement des pratiques". On a fait vraiment beaucoup d'actions au profit des jeunes. Des actions qui manquent énormément à notre pays. Au niveau des sélections, j'ai aujourd'hui la bonne température de notre niveau réel, sur le plan international. J'ai aussi évalué le chemin et le travail qui nous restent à faire pour atteindre le haut niveau, au moins le haut niveau africain. Donc aujourd'hui, je suis assez satisfait de l'évaluation faite. J'ai maintenant une vision globale de tout ce qui peut être fait avec mes collègues de la DTN à l'avenir, que ce soit sur le plan de la formation des cadres de haut niveau, comme sur le plan du département du développement des pratiques. Que ce soit pour les garçons comme pour les filles et pour n'importe quel type de football. À l'extérieur comme à l'intérieur, comme le Futsal ou le Beach-Soccer... Il y a donc de bonnes perspectives parce que nous avons du potentiel au Maroc.

Mountakhab.net: À votre arrivée, vous avez constitué une équipe de travail autour de vous. Pouvez-vous nous dire qui compose la DTN aujourd'hui?
Nasser Larguet
: Pour la DTN, déjà je me réjouis d'avoir récupéré une équipe qui a déjà travaillé pendant 4 ou 5 ans dans le département de la formation des cadres. Il y avait à leur tête Jean-Pierre Morlans, avec Jamal Lahrech, qui avait pris sa succession, quand il était parti une année en France. Puis il y a des gens comme Monsieur Abderahman Soulaimani, Monsieur Bihi, Roudani, Salah Lahlou, Lamini, Azzedine Belkakbir. On a fait rentrer avec nous Hicham Dguig qui est spécialiste du Futsal. On a avec nous aussi El Haddaoui qui est spécialiste du Beach-Soccer et nous avons fait également rentrer avec nous Lalla El Youssfi, qui est spécialiste du foot féminin. Je me félicite d'avoir tous ces cadres-là, il y en onze au total et avec moi ça fait douze. Donc les onze personnes sont aussi instructeurs FIFA, ce sont des gens inscrits dans le panel de la FIFA pour donner des cours et animer des actions et certains sont aussi instructeurs CAF. Donc on a vraiment des gens de valeur, passionnés et qui ne m'ont pas attendu pour travailler, puisqu'ils le font, sans moi, depuis cinq ans. Je ne les remercierai jamais assez, puisqu’ils m'aident à consolider les idées que j'ai, en plus de faire leur propre travail.

Mountakhab.net: C'est une excellente initiative que de miser sur la continuité et ne pas repartir de zéro comme nous avions souvent l'habitude de faire...
Nasser Larguet:
 Effectivement, vous mettez le doigt sur un point essentiel. La fameuse continuité. Souvent, quand quelqu'un de nouveau arrive, il balaye tout, en disant que ce qu'il y avait avant n'était pas bon, alors qu'aujourd'hui, il y a des choses qui sont faites et qui sont bonnes, et d'autres qui le sont moins. On en a identifié quelques-unes et on continue à le faire. Des fois, il faut avoir le courage de dire que ce n'est pas bon, de se remettre en question pour progresser et aller de plus en plus vers le haut niveau dans les deux ou trois prochaines années.

Mountakhab.net: Justement, nous avons appris il y'a quelques jours, que la fédération a remercié Hassan Harmatallah, qui on s'en souvient, était nominé avec vous en grande pompe. Que pouvez-vous nous dire sur le départ de Mr Harmatallah?
Nasser Larguet:
 Au niveau de la DTN, il y avait une entité qui a été créée sous la direction de Monsieur Harmatallah et qui était semi-indépendante de la DTN. Ce qui ne me paraissait pas très cohérent. J'ai donc proposé une nouvelle organisation, dans laquelle les douze personnes (NDLR: Citées préalablement) qui la composent sont capables à la fois de faire le développement des pratiques, la formation des cadres et la détection pour le haut niveau. Il n'était pas nécessaire de se surcharger, même si les gens qui nous ont quitté ou qui vont nous quitter ont des compétences certaines pour l'ensemble, et qui certainement vont faire profiter de leur expérience des clubs ou éventuellement des ligues, et continuer ainsi à faire progresser notre football.
J'ai proposé donc une réorganisation où nous avions optimisé les moyens humains, au niveau de la fédération pour resserrer et aussi être dans une logique. J'estime que si je forme des cadres, je dois être capable de déceler quelles sont les qualités des techniciens qui vont travailler dans le développement des pratiques, quels sont les cadres qui vont le faire dans le haut niveau avec les sélections nationales. Si je ne maîtrise pas l'ensemble des départements, je pense que ça peut être difficile... En plus, j'estime et j'en prends l'entière responsabilité, qu'on était un petit peu trop nombreux. Plus vous multipliez les gens et plus vous vous exposez à des problèmes et à de mauvaises interprétations. Ce sont ces choix là, dictés par moi-même, qu'a faits la fédération. Ce n'est pas de gaieté de cœur que l'on prend de pareilles décisions, mais il faut trancher.

Mountakhab.net: Qui remplacera maintenant Monsieur Harmatallah? Avez-vous déjà un successeur?
Nasser Larguet: 
Non, non, personne ne le remplace. C'est la DTN qui se charge de ce volet-là. Celui qui va reprendre entre guillemets sa place c'est Jean-Pierre Morlans. C'est lui qui maîtrise, parce que tous les niveaux de formation pour lesquels on s'enorgueillit aujourd'hui, pour lesquels nous sommes pris en modèle au niveau africain, ont été mis en place et défendus auprès de la CAF par Jean-Pierre Morlans et l'ensemble de son équipe. Donc il va tout simplement reprendre sa place et développer davantage ce département.


Mountakhab.net: Un des départements qui intéresse le plus le public est sans doute celui dédié au haut niveau où vous faites un grand travail de détection...
Nasser Larguet:
 Avant de parler de cela, il faut savoir, qu'il ne peut y avoir de haut niveau sans un département de la formation des cadres, sans un département du développement des pratiques et sans qu'on fasse jouer le plus possible d'enfants de tout âge, le plus longtemps possible... ce qui n'existe pas toujours dans différentes régions du Maroc. Si nous n'avons pas des cadres de très haut niveau, si on n’a pas un développement des pratiques qui soit vraiment dans la continuité, avec des perspectives de compétitions pour les jeunes...on ne peut pas prétendre à des équipes nationales de très haut niveau. Aujourd'hui, je dirais entre guillemets que nous sommes sauvés par nos joueurs marocains de l'étranger.
Aujourd'hui, nous prospectons à l'extérieur et à l'intérieur, on fait en sorte qu'il y'ait une émulation de tout cet ensemble-là pour tendre vers le très haut niveau et donner la chance à tous nos joueurs, qu'ils soient expatriés ou locaux. D'avoir autant de chance pour chacun pour défendre les couleurs nationales, en partant des U13 jusqu'aux Olympiques. C'est vrai que la vitrine ce sont les équipes nationales, mais les gens doivent comprendre que cette vitrine-là ne peut être belle, bien astiquée, bien achalandée que si on a un vrai socle de cadres et un vrai socle de pratiques de très haut niveau.

Mountakhab.net: Dans un précédent entretien, vous nous avez expliqué que la démarche de la DTN lors de sa prospection à l'étranger a changé. Maintenant, vous cherchez davantage à prendre contact avec les clubs au lieu de rencontrer d'abord les joueurs et leurs familles...
Nasser Larguet:
 Effectivement, je ne veux pas donner l'impression de seulement utiliser le club. En fait, j'étais de l'autre côté de la barrière.. J’étais en club et j'étais dans les centres de formation. Aujourd'hui au niveau des équipes nationales, on est un complément de travail avec le club et je souhaite qu'il y'ait vraiment une relation technique qui soit très forte avec le club, avec une grande confiance, leur communiquer à chaque fois les bilans des joueurs, quand ils viennent passer avec nous un séjour avec l'équipe nationale, ce qu'ils y ont fait, ou s'ils ont été blessés, quels types d'entrainement nous avons fais avec eux... Cette démarche va nous enrichir aussi par ce que les clubs vont nous donner aussi leurs contenus de travail, leurs avis sur les joueurs...Il y' a vraiment un travail de collaboration, car s'il y'a toujours une chose que j'ai défendu, c'est que le joueur doit être au centre du projet. Aujourd'hui on lui donne de l'importance et on donne de l'importance à son club qui le fait travailler au quotidien, qui l'a détecté, qui l'a recruté, qui le forme. Tout ça ne peut être que bénéfique pour les équipes nationales parce que l'enfant est mis en avant et son club prit au sérieux.

Mountakhab.net: Aujourd'hui le Scouting se fait via la DTN au même titre que le premier contact avec les joueurs. Après, les éléments qui ont apporté satisfaction sont mis à la disposition des coachs qui vont prendre la décision de les convoquer ou pas. Ce système est plus au moins original, car l'entraineur n'est consulté qu'en dernier recours. Est-ce que vous ne pensez pas que cela peut créer des tensions avec les coachs qui ne participent pas au "choix" des joueurs?
Nasser Larguet:
 Le choix est toujours collégial. L'observation des joueurs est faite bien sûr au début par les scouts, puisque ce sont eux qui nous remontent l'information. Ensuite, moi je prends mes responsabilités en tant que directeur de la DTN. Je dois m'assurer que le joueur a le potentiel pour l'équipe nationale. Ceci sera ensuite revalidé par l'entraineur de l'équipe nationale concernée et ensuite quand on est sur la même longueur d'onde, on choisit...Si tous les trois; l'observateur, l'entraineur et moi même, sommes sur la même longueur d'onde, il n'y a pas d'ambigüité. Si demain l'observateur est convaincu et pas l'entraineur, c'est à moi de trancher. Donc ce sera deux voix contre une...Si ni l'entraineur ni moi ne sommes convaincus, on demandera à l'observateur de continuer de suivre le joueur et de nous donner les critères pour lesquels il le défend.
Il ne faut pas que les choix soient aléatoires, sentimentaux, d'amitiés ou autre...Il faut être réaliste et objectif.

Mountakhab.net: Vous parlez d'observateurs en Europe. Avez-vous au Maroc aussi des réseaux de scouts qui prospectent dans les sections de jeunes des équipes de la Botola, de la D2, mais aussi chez les amateurs et dans les régions...?
Nasser Larguet:
 On va le faire au Maroc à partir de la saison prochaine. Pour moi, c'était une lacune de ne pas en avoir aujourd'hui. Je ne vois pas pourquoi on a des observateurs en Europe et pas au Maroc. Ici aussi, Il faut qu' on développe notre réseau de scouting.

Mountakhab.net: Nous avons vu que lors de l'élimination des U20 face au Togo, trois éléments (Aymane El Hassouni (WAC), Mohamed El Makaazi (MAT) et Badii Aouk (HUSA)) qui auraient pu aider les Juniors étaient convoqués avec les Olympiques. Le même phénomène se produit aussi avec les U23 au profit de la sélection locale ou senior. Pouvez-vous nous éclairer sur la coordination entre les entraineurs de jeunes, mais aussi entre eux et les coachs des séniors (Fakhir et Zaki)?
Nasser Larguet: 
Au niveau des jeunes ça va se mettre en place. Cette année comme je vous ai dit, c'était une année d'observation, il s'agit de voir un peu comment travaillent les uns et les autres. Pour les saisons à venir, il est très important que tout le monde travaille ensemble. On a commencé cette année à mettre ça en place avec les moins de 17 et les moins de 20 ans; quand Jrindou fait son effectif, El Idriss est avec lui et vice versa...
Mountakhab.net: Et pour Benabicha et les Olympiques?
Nasser Larguet: Benabicha pas encore, car il est focalisé sur les jeux Olympiques.
Il y a donc un début de travail en collaboration, car il est nécessaire qu'entre les U13 en passant par les U15, les U17 et les U20 il y'ait une grosse collaboration, un gros travail commun.


Mountakhab.net: En équipe nationale première, il est souvent question de ne faire jouer que les éléments qui bénéficient d'un temps jeu régulier en club. Pensez-vous que l'on doive suivre la même stratégie pour l'équipe Olympique qui, si elle se qualifie, représentera le Maroc lors de la prochaine CAN Espoir et éventuellement aux J.O de Rio?
Nasser Larguet:
 Pour les U23, il peut y avoir une dérogation là-dessus. Supposez que le joueur est très bon, mais il est toujours sur le banc de touche par ce que tout simplement, il y a devant lui il y Aguero, un Tevez ou je ne sais quel joueur de ce calibre... Il ne joue pas par ce qu'il n' a pas les qualités, mais parce que devant lui, il y a un top niveau, surtout à l'âge qu'ils ont entre U20, U21,U22, U23...Mais c'est vrai que dans l'absolu, nous souhaitons que même dans cette équipe-là, qu'il y'ait des joueurs qui jouent dans leur équipe ou moins qu'ils s'entrainent avec les Pros et qu'ils peuvent jouer. Un gars comme El Ouriachi sur le côté gauche, quand est-ce qu'il va pouvoir déloger Messi, Neymar ou Suarez? C'est pas possible. Donc pour lui, si demain il s'entraine avec les Pro et s'il est toujours au top, même s'il ne joue pas beaucoup, il faut le récupérer. Ça serait une faute professionnelle que de ne pas le récupérer.

Mountakhab.net: Sous votre direction à l'académie Mohammed VI, trois joueurs issus de la formation ont rejoint des clubs de Ligue 1 et de Ligue 2, notamment Adam Ennafaty au LOSC et Mohammed Chikhi et Youssef Essaidy au FC Niort. Selon vous, pourquoi ils n'ont pas pu poursuivre l'aventure à l'étranger?
Nasser Larguet:
 Pour moi il y a deux raisons. D'abord, je pense que sortir de l'académie et partir dans un club à 18 ans est très difficile. En sortant de l'académie, les gamins de 18ans sont les plus âgés, ce sont les meilleurs...Quand ils partent dans d'autres clubs, dans lesquels la culture est différente, où ils ne sont plus les meilleurs, mais parmi les numéros 1, parmi lesquels il faut faire sa place, c'est plus difficile... Il y a aussi l'éloignement vis-à-vis de la famille. Je pense qu'un joueur marocain qui doit partir dans un club étranger ne doit pas le faire avant 21 ans ou 22 ans. Il faut qu'il se fasse les dents en première et en deuxième division chez lui au Maroc avant...Sauf bien sûr si demain, vous avez un "extra-terrestre", là il peut trouver sa place dans n'importe quel club. Aujourd'hui, avec la petite expérience que nous avons eu avec l'académie, en seulement cinq années de travail, on ne peut prétendre sortir des joueurs de ce genre. Il y a déjà du retard au niveau de leur préformation et de leur école de foot... on ne peut pas prétendre sortir des joueurs qui vont être titulaires à part entière en première ou en deuxième division en France.
Déjà en deuxième division c'est plus facile, un garçon comme Essaydi, a fait quelques bouts de matchs pour sa première année, ce qui était réjouissant, mais insuffisant pour le très haut niveau.

Mountakhab.net: Nous avons appris il y a quelque temps que vous comptez instaurer une équipe nationale des moins de 15 ans. Une excellente initiative pour renforcer la préformation. Pouvez-vous nous en dire plus sur ce projet ?
Nasser Larguet:
 Les U15 pour moi sont très importants, parce que ça nous permettra de mettre les gamins dans des tournois. Là on vient de lancer une Coupe interrégionale puis une nationale. On a demandé à toutes les ligues d'avoir des sélections de U15. On a aussi la chance de participer au mois de juin à un tournoi qui aura lieu au Maroc où il y aura la Tunisie, le Mali, une quatrième équipe et nous. Ça nous permettra déjà de les frotter au football international. Donc si on arrive à gagner du temps cela nous sera bénéfique, car malheureusement, dans ses catégories, peu de clubs travaillent quotidiennement avec les jeunes. Le fait de les mettre avec nous pendant les vacances scolaires, sur certaines périodes de rassemblement et de leur faire faire ces matchs-là, leur permettra d'acquérir une certaine expérience de la compétition internationale. Une fois en U17, ils auront cumulé deux années avec un certain nombre de concentrations, ce qui les mettra en situation de mieux rivaliser.


Mountakhab.net: Un des jeunes joueurs les plus suivis par le public est Hachim Mestour (16 ans) du Milan AC. Lors de votre récente tournée en Italie, est-ce que vous avez rencontré le joueur ou ses parents?
Nasser Larguet: 
Non, la tournée en Italie s'est principalement limitée au contact avec les clubs. Nous en avons rencontré quelques-uns, notamment le Milan AC. On a parlé du joueur et de sa situation en club. On ne veut pas le perturber, parce que c'est un garçon qui sort d'une longue blessure, il est en rééducation. Il faut déjà le laisser bien revenir et retrouver ses sensations avec son club. On aura toujours le temps de le solliciter. Il faut juste qu'il sache que l'équipe nationale du Maroc l'attend dès qu'il le souhaite et s'il est toujours très bon. Nous on sait que c'est un très bon joueur.

 

Mountakhab.net

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