Yawatani

Depuis son arrivée à la tête du staff technique du CR Belouizdad, Badou Zaki a été accueilli en héros: bouquets de fleurs, applaudissements et autres distinctions.

Le président sortant de la FAF, Raouraoua, le voyait même en nouveau sélectionneur des Fennecs. Aujourd’hui, en conflit avec ses dirigeants, l’homme ne fait plus l’unanimité au sein des supporters.

Entre l’arrivée de Badou Zaki à Belouizdad en novembre dernier, et son statut actuel en mars, plusieurs choses ont changé. Les résultats ne suivent plus, et sa défaite amère lors du derby face au MCA déplaît aux supporters. Qui plus est, sur les 10 derniers matchs disputés, le CR Belouizdad a gagné à 4 reprises, en faisant du surplace à la 10e position (27pts) du classement du championnat algérien. Loin derrière le peloton de tête, mené par l’Entente de Sétif qui affiche 44 points.

En plus des mauvais résultats, le CR Belouizdad vit une crise financière qui rend la situation d’autant plus difficile à gérer par le technicien marocain. Avec des joueurs impayés, l’entraîneur ne peut pas faire de grandes choses à en croire l’ancien sélectionneur marocain. Ce qui a précipité la confrontation entre Zaki et ses dirigeants. Une position qui ne fait pas l’unanimité au sein des supporters. Sur divers forums des fans du club algérois, la tactique et la façon de faire du technicien marocain ne fait plus l’unanimité. Deux clans se forment, qui rappellent fortement le statut de Zaki lors de son récent passage à la tête de l’équipe nationale.

Le clan pro-zaki, face à celui anti-zaki, version Algérie. C’est un éternel recommencement du destin d’un entraîneur qui n’a jamais pu mettre tout le monde d’accord. De par son palmarès déjà très maigre (une coupe du trône en 1998 avec le WAC), et son ego, jugé surdimensionné et qui dérange. Badou Zaki a désormais la phase la plus difficile à traverser en tant qu’entraîneur au sein du championnat algérien.

Plusieurs grands entraîneurs n’ont pas réussi dans un championnat où des facteurs (autres que le football) entrent en considération. Notre sélectionneur national à titre d’exemple, Hervé Renard, avait tenu les rênes de l’autre club algérois (USMA en 2011), avant de prendre ses jambes à son cou, après 23 matchs à la tête des Rossoneri d'Alger. 

le360

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