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- Publication : 24 mai 2017
Le groupe terroriste « État Islamique » plus connu sous l’appellation de « Daesh » n’a pas trop tardé pour revendiquer l’attentat particulièrement meurtrier qui a frappé la ville britannique de Manchester dans la nuit de lundi à mardi à la sortie d’un concert de la chanteuse américaine, Ariana Grande.
La salle de spectacles « Arena » qui se situe non loin d’une gare était bondée d’un public de jeunes et d’adolescents, des enfants parfois, au nombre desquels l’on dénombrera 22 morts et 60 blessés, victimes d’une explosion dont on ne sait pas encore s’il s’agissait d’une bombe ou d’une ceinture explosive. Pour l’heure c’est la thèse de l’attentat-suicide qui est privilégiée par les enquêteurs qui ont retrouvé sur les lieux de l’attentat, un grand nombre de clous et d’écrous, au moment où l’on parle également de la mort sur place d’un terroriste qui aurait été déjà identifié. Jamais la Grande-Bretagne, que « Daesh » a placé sur la liste de ses cibles, n’avait connu un attentat aussi meurtrier depuis 2005, alors qu’il y a moins de deux mois, l’on se rappelle qu’un camion fou avait foncé sur la foule devant le parlement britannique, faisant un mort tout au plus, attentat également revendiqué par le même groupe terroriste. Celui de lundi soir a profondément choqué les anglais du fait que la majorité des victimes sont des enfants innocents venus assister à un concert de musique pop. La campagne éléctorale pour les législative prévues pour le 8 juin a été suspendue.
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