Pilule du lendemain : 33% des Françaises disent l’avoir déjà prise

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Une Française sur trois a déjà pris la pilule du lendemain, dévoile un sondage. En revanche, des idées reçues persistent chez les Françaises sur le rôle et l’utilisation de la pilule du lendemain.

33% des Françaises ont déjà pris la pilule du lendemain, révèle le site de pharmacie en ligne Newspharma, au vu des résultats de son sondage mené auprès d’un échantillon de 5 171 femmes représentatif de la population française féminine.

Parmi les femmes ayant déjà utilisé cette contraception d’urgence, 59,7% ne l’ont utilisée qu’une seule fois dans leur vie, et 35,91% deux à trois fois dans leur vie. Seules 2,71% des sondées y ont recours plusieurs fois par an, et 0,35% plusieurs fois par mois.

Avec un peu plus de 36% de réponse positive, c’est l’oubli de la pilule contraceptive classique qui constitue la principale raison du recours à la pilule du lendemain. La seconde raison est l’accident de préservatif (pour 34,20% des sondées) : un préservatif qui craque, qui est mal placé etc. Le recours à la pilule du lendemain suite à un rapport sexuel non protégé concerne 25,41% des femmes ayant déjà pris cette contraception d’urgence.

Malgré tout, si les femmes semblent bien connaître le rôle de la contraception d’urgence, qui est d’empêcher une grossesse, des idées reçues et méconnaissances subsistent. 70,74% des sondées savent que la contraception d’urgence ne permet pas d’interrompre une grossesse déjà en cours, ce qui signifie tout de même que près de 30% des femmes interrogées ne savent pas ou pensent que c’est le cas ! Rappelons que la pilule du lendemain a pour effet de bloquer l’ovulation, et d’essayer d’empêcher la nidation si la fécondation a eu lieu. Elle ne peut pas interrompre une grossesse en cours, là où l’interruption médicale de grossesse (IVG médicamenteuse) le peut.

Plus de 7 % des femmes sondées ne savent pas ou pensent que la pilule du lendemain protège des infections sexuellement transmissibles. Ca n’est pas le cas, c’est pourquoi un test de dépistage est recommandé après un rapport sexuel non protégé.

Plus inquiétant encore, près de 3% des sondées pensent que la pilule du lendemain peut protéger d’une grossesse jusqu’aux règles suivantes, alors que ça n’est pas le cas.

Enfin, si près de 90% des femmes interrogées savent que la pilule du lendemain n’est pas un moyen de contraception comme les autres, mais à réserver aux cas d’urgence, 6% pensent le contraire, et 4% ne savent pas. En cas de doute, rien ne vaut l’avis du pharmacien, d’un médecin généraliste ou d’un gynécologue pour être sûre, car il n’y a pas de question bête.

Santémagazine

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