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· Des actions dans la recherche et la formation


Les initiatives prises dernièrement par le Maroc en matière de protection de l’environnement ont eu, entre autres, des retombées positives sur son image de marque sur le plan international. Le choix de la ville de Rabat pour la célébration de la Journée mondiale de la Terre est un exemple éloquent. Les projets colossaux annoncés par le Maroc dans le cadre de sa nouvelle stratégie énergétique, notamment le plan solaire, vont certainement intéresser les investisseurs et les opérateurs de différents pays. Sur ce volet, il convient de signaler qu’un groupe de chercheurs canadiens et marocains installés au Canada suit depuis quelques années l’expérience marocaine en matière de développement durable. Le premier fruit de ce partenariat a été la création à Rabat de l’Institut supérieur des hautes études en développement durable (ISHEDD). Ce projet a été réalisé en partenariat par le Groupe-RDDMC (Groupe de recherche et de développement durable Maroc-Canada) et l’INRS (Institut national de la recherche scientifique du Canada).
«L’objectif visé par cet institut est la formation de diplômés spécialisés dans le domaine du développement durable, niveau Master et PhD, selon les standards canadiens», précise Kamal EL Haji, président de l’ISHEDD. Selon ce denier, cette formation sera couronnée par un double diplôme de l’ISHEDD et de l’INRS. La première promotion d’une dizaine d’étudiants suit déjà ses cours en alternance au Maroc et au Canada.
Pour passer à une vitesse supérieure dans la coopération entre les deux pays, les partenaires ont organisé mercredi dernier à Rabat le 1er colloque international de l’AC-MEDD (Alliance Canado-marocaine pour le développement durable). La rencontre s’est déroulée sous la présidence d’Amina Benkhadra, ministre de l’Energie et Christopher Wilkie, ambassadeur du Canada à Rabat. «C’est une occasion pour les professeurs chercheurs des deux pays de mettre en synergie leurs expertises afin d’entamer des actions concrètes pour accompagner le chantier du développement durable dans lequel s’est engagé le Maroc», indique Yves Bégin, directeur à l’Institut nationale de la recherche scientifique au Canada. Au programme, des ateliers pour traiter les questions qui portent sur le sujet, comme la gestion de l’eau potable et celle des déchets, l’assainissement, les énergies renouvelables. «A l’issue des travaux de ce colloque, on procédera à l’inauguration du parc de l’Alliance pour l’environnement et le développement durable, situé dans le périmètre de la capitale», souligne Faouzi Chaâbi, président de l’arrondissement Souissi de Rabat.

L'Economiste.com

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